Pourquoi la biodiversité est essentielle à l’humanité ?
Si l’on veut conserver la biodiversité il semble essentiel de comprendre à quel point elle est capitale pour l’humanité. La biodiversité possède des valeurs (ou intérêts) dont chacune pourrait à elle seule justifier la conservation de cette richesse biologique. Et même si je suis le premier à lutter contre l’utilitarisme à tout prix, il faut bien reconnaitre que c’est un levier puissant pour espérer changer les mentalités.
La biodiversité possède des valeurs (ou intérêts) dont chacune pourrait à elle seule justifier la conservation de cette richesse biologique.
VALEUR ÉTHIQUE : DROIT DU VIVANT ET PATRIMOINE NATUREL MONDIAL
Le vivant est un patrimoine naturel issu d’un long processus évolutif dont nous avons hérité et qu’il serait de bonne intelligence de léguer aux générations futures afin qu’elles jouissent des mêmes bienfaits que nous actuellement.
VALEUR SCIENTIFIQUE : CUMUL DE CONNAISSANCES
L’étude de la biodiversité par les scientifiques contribue au cumul de connaissances sur le monde. Parfois les études fondamentales peuvent même aboutir à des applications concrètes aux débouchés économiques non négligeables comme à travers les nombreux exemples de biomimétisme.
VALEUR CULTURELLE-SPIRITUELLE : ANCRAGE DU VIVANT DANS LA SOCIÉTÉ, DES PRATIQUES ANCESTRALES ET LA RELIGION
Le vivant est également une source d’inspiration et fait partie de notre patrimoine culturel à travers l’art au sens large (artisanat, peinture, sculpture, musique, cinéma, mythes, contes et légendes…). Des pratiques ancestrales prennent racine dans le vivant et se transmettent de génération en génération. Enfin, pour certaines personnes animistes, l’esprit d’ancêtres se trouve dans le vivant et la conservation d’espèces, d’écosystèmes, est également une manière de respecter ces cultures et leurs croyances.
VALEUR ESTHÉTIQUE : BEAUTÉ DU MONDE VIVANT
Pour certains d’entre-nous la seule beauté d’une espèce, d’un écosystème, le plaisir et l’apaisement qu’elle procure, justifie qu’on conserve cette biodiversité.
VALEUR ÉDUCATIVE : SENSIBILISATION AUX PROBLÉMATIQUES ENVIRONNEMENTALES ET CONSTRUCTION DE COMPÉTENCES
L’étude de la biodiversité permet de sensibiliser la population à l’importance de la biodiversité à travers ses valeurs, et à des problématiques environnementales : connaissances de la biodiversité (suivi des espèces, biologie, éthologie, …), des facteurs d’érosion et des moyens de conservation (gestes écoresponsables, conservation in-situ et ex-situ…).
L’étude de la biodiversité est également l’occasion de développer des valeurs éducatives, des compétences :
– Savoirs ou Connaissances : apprendre sur le vivant, l’environnement…
– Savoir-faire ou Capacités : faire travailler sur la prise de notes et de photographies, la mise en forme d’une synthèse, la réalisation de comptes-rendus, de posters, de maquettes…
– Savoir-être ou Attitudes : respecter l’environnement, développer l’esprit critique, adopter voire modifier des comportements (vis-à-vis des déchets, des amphibiens et serpents par exemples) …
UNE VALEUR ÉCONOMIQUE : APPORT DE BIENS ET SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES
Mais, ces approches éthique
Les approches économiques
La valeur d’usage de la biodiversité correspond aux bénéfices tirés directement de la biosphère : production de denrées alimentaires, consommation sous forme de chasse, pêche, cueillette, fourniture de matières premières pour se nourrir
Les bénéfices directement tirés de la biodiversité sont nommés BIENS.
La valeur d’usage de la biodiversité correspond également, aux bénéfices tirés indirectement de la biosphère (dérivés des fonctions écologiques comme la régulation des climats et des cycles biogéochimiques
Les bénéfices indirectement tirés de la biodiversité sont nommés SERVICES.
La valeur de non-usage témoigne de l’importance que l’on accorde à des ressources que l’on n’utilise pas mais que nous considérons comme une perte si jamais elles venaient à disparaître. C’est également reconnaître que la vie elle-même a, partiellement, une valeur en dehors de toute spéculation financière.
Cette valeur de non-usage prend en compte la valeur d’existence et la valeur de legs, valeur qui se traduit par combien est-on prêt à payer pour maintenir une espèce en voie d’extinction, un écosystème menacé et transmettre un bien aux générations futures.
Enfin, la valeur économique globale inclut le prix d’option, à cheval sur la valeur d’usage et de non-usage.
Le prix d’option mise sur le potentiel de la biodiversité
LA VALEUR ÉCONOMIQUE GLOBALE
La valeur économique globale de la biodiversité doit donc prendre en compte l’ensemble de ces valeurs, ce qui représente pour la forêt française, par exemple, une somme comprise entre 500 et 2000 €/ha/an.
UNE AUTRE VISION DE LA VALEUR DE LA BIODIVERSITÉ À TRAVERS LES SERVICES ÉCOSYSTÉMIQUES
Les scientifiques proposent également une approche des intérêts de la biodiversité par les services écosystémiques. On distingue alors les services de :
– de supports indispensables aux autres services comme le recyclage de la matière organique et la fertilisation des sols
– de régulation correspondant aux bénéfices obtenus grâce à la régulation des climats et des cycles biogéochimiques
– d’approvisionnement qui permettent aux hommes de se nourrir
– immatériels avec sa valeur récréative
- éthique : droit du vivant et patrimoine naturel mondial
L’étude de la biodiversité par les scientifiques contribue au cumul de connaissances sur le monde. Parfois les études fondamentales peuvent même aboutir à des applications concrètes aux débouchés économiques non négligeables comme à travers les nombreux exemples de biomimétisme.
- scientifique : cumul de connaissances
L’étude de la biodiversité par les scientifiques contribue au cumul de connaissances sur le monde. Parfois les études fondamentales peuvent même aboutir à des applications concrètes aux débouchés économiques non négligeables comme à travers les nombreux exemples de biomimétisme.
- culturelle-spirituelle : ancrage du vivant dans la société, des pratiques ancestrales et la religion
Le vivant est également une source d’inspiration et fait partie de notre patrimoine culturel à travers l’art au sens large (artisanat, peinture, sculpture, musique, cinéma, mythes, contes et légendes…). Des pratiques ancestrales prennent racine dans le vivant et se transmettent de génération en génération. Enfin, pour les animistes, l’esprit d’ancêtres se trouve dans le vivant et la conservation d’espèces, d’écosystèmes, est également une manière de respecter ces cultures et leurs croyances.
- esthétique : beauté du monde vivant
Pour certains d’entre nous la seule beauté d’une espèce, d’un écosystème, le plaisir et l’apaisement qu’elle procure, justifie qu’on conserve cette biodiversité.
- éducative : sensibilisation aux problématiques environnementales et construction de compétences
L’étude de la biodiversité permet de sensibiliser la population à l’importance de la biodiversité à travers ses valeurs, et à des problématiques environnementales : connaissances de la biodiversité (suivi des espèces, biologie, éthologie, …), des facteurs d’érosion et des moyens de conservation (gestes écoresponsables, conservation in-situ et ex-situ…).
L’étude de la biodiversité est également l’occasion de développer des valeurs éducatives, des compétences :
– Savoirs ou Connaissances : apprendre sur le vivant, l’environnement…
– Savoir-faire ou Capacités : faire travailler sur la prise de notes et de photographies, la mise en forme d’une synthèse, la réalisation de comptes-rendus, de posters, de maquettes…
– Savoir-être ou Attitudes : respecter l’environnement, développer l’esprit critique, adopter voire modifier des comportements (vis-à-vis des déchets, des amphibiens et serpents par exemples) …
La biodiversité possède des valeurs (ou intérêts) pour l’humanité et dont chacune pourrait à elle seule justifier la conservation de cette richesse biologique.
Cette classification reprend les intérêts précédemment formulés mais les aspects économiques sont dispersés et les valeurs d’existence et de legs ne sont pas mises en avant.